| 13LE LASSO
Le lasso est une production du nouveau monde, le lancer est un art qu'il faut connaitre pour capturer les bestiaux et les chevaux. Il est originaire du Mexique et les Mexicans excellent encore dans l'art de s'en servir.
Les cowboys americains cependant, surpassent les inventeurs du lasso dans leur facon d'attraper et de dompter les chevaux et les bestiaux sauvages.
On dit que le plus vicieux des broncos indomptes comprend vite combien il est inutile de lutter contre le lasso; les jeunes boeufs les plus sauvages deviennent immediatement doux, lorsqu'ils le sentent tomber autour de leur cou et envelopper leurs jambes. Ils n'ont aucun moyen d'echapper a sa prise, et se debattre n'amene que do aleur et torture; lors qu'il s'y soumettent docilement, cela devient un instrument aussi inoffensif qu'un licou ordinaire d'ecurie. De mervelleuses representations de cet exercise du ,,Roping'' tel qu'on le designe dans les plaines, sont donnees au Wild West de Buffalo Bill; les Mexicains et les cowboys rivalisent dans l'art de s'en servir.
Il signor Vincent Oreprezo, qui est su Wild West le matre du lasso, fait preuve de la plus grande adresse. La facilite avec laquelle les cowboys attrapent un cheval ou un jeune boeuf en liberte en enlncant d'abord l'une de leurs jambes ou les quatre a la fois, suvant que le spectateur le demande, de passe absolument tout ce qu'on peut imaginer. Un grand nombre de personnes, en Augleplus vif interet. A Cette epoque, les Indiens, les eclaircurs et les cowboys constituaient a eux seuls tout le spectacle. Mais depuis cette exhibition a ete augmentee et completee par des escadrons de cavalerie provenant de presque toutes les nations, tels que chasseurs a cheval, francais, lanciers anglais, rough riders de Roosevelt, cosaques, arabes, japonais, gauchos, mexicains, cubains, amazones de l'ouest, el aussi par de l'infanterie, de la cavalerie, de l'artillerie des Etats, Unis, qui, tous terre, ou l'usage du lasso est relativement inconnu, ue se rendent pas compte de la valeur d'un tel instrument dans la main du chasseur de la plaine. Beaucoup d'entre elles se font a la legere, l'idee que le lancement du lasso, tel qu'il leur est demontre dans les seances du Wild West, est simplement un tour d'adressee prepare pour une representation publique.
Il n'est pas possible de commettre une plus grande erreur; le lasso est la meilleure arme du chasseur de la plaine, arme plus utile meme que le fusil. Une belle demonstration de son emploi pratique fut donnee en mars 1903, chez M. Panmure Gordon a Londwater House (Rickmansworth) par deux cowboys de bendus; mais, ni l'acheteur, ni le vendeur ne pouvaient les attraper. Apres plusieurs essais infractuex, M. Panmure Gordon envoya demander au colonel Cody la permission que deux de ses cowboys vinssent en faire la capture. Quinze cerfs furent attrapes au lasso en trois heures.
COL. CODY A L'EXPOSITION DE 1889
Choses dont il faut se souvenir
L'exhibition du ,,Wild West'' dirigee par le colonel Cody lui-meme etail le clou de l'Exposition de 1889 a Paris. Tout le monde se souvient encore du grand succes qu'elle obtint, alors, non seulement aupres du public en general, mais egalement dans l'entourage officiel du president Carnot; mais aussi dans le monde savant, litteraire et artistique. Rosa Bonheur fit un merveilleux portrait a cheval, du
colonel Cody, et les membres de la Societe savante d'Ethnologic presidee par le prince Roland Bonaparte, suivirent ses representations avee le separement et reunis, composeront un marvilleux programme d'attractions inedites.
Depuis sa viste a Paris en 1889, le colonel Cody reprit du service pendant plusieurs annees dans l'armee des Etat-Unis et fut charge de negocier un traite de paix definitif avee les derniers combattants Indiens. Depuis la conclusion de la paix, il a parcouri plus de 200,000 miles autant en Europaquen Amerique, en tournee avec son exhibition, sans pour cela etre revenu a Paris depuis 16 ans.
ILS NE REVIENDRONT PLUS
Lorspue le general Shermann vit pour la premiere fois les Wild West de Buffalo Bill, lev ieux guerrier grognard se tourna vers son estafette de confiance avee des pleurs dans les yeux et dit: ,,Billy, pour mes enfants et mes petitis enfant qui jamais ne veront ces choses que nous avons vues, je vousremercie''.
En parlant du Wild West de Buffalo Bill a ses jeunes lecteurs, Harper's Young People, dit: ,,Dans quelques annees, probablement, avant qun les lecteurs du Young People ne soient devenus vieux, tout ceci ne sera plus qu'un souvenir, le combattant des frontieres n'existera plus, le cowboy ne sera plus necessaire, l'armee ne le sera pas beaucoup plus et le pauvre indien aura ete ou depossede par ses voisins blancs ou dissemine pa les maladies et la civilisation.
Voici done quelques-une des excellentes raisons pour lesquelles les enfanstne doivent pas manquer d'assister a la remarquablee educative, instructive, historique, etnologique et captivante representation du Colonel Cody.
Cette occasion est a votre portee, a vous d'en profiter. | 13LE LASSO
Le lasso est une production du nouveau monde, le lancer est un art qu'il faut connaitre pour capturer les bestiaux et les chevaux. Il est originaire du Mexique et les Mexicans excellent encore dans l'art de s'en servir.
Les cowboys americains cependant, surpassent les inventeurs du lasso dans leur facon d'attraper et de dompter les chevaux et les bestiaux sauvages.
On dit que le plus vicieux des broncos indomptes comprend vite combien il est inutile de lutter contre le lasso; les jeunes boeufs les plus sauvages deviennent immediatement doux, lorsqu'ils le sentent tomber autour de leur cou et envelopper leurs jambes. Ils n'ont aucun moyen d'echapper a sa prise, et se debattre n'amene que do aleur et torture; lors qu'il s'y soumettent docilement, cela devient un instrument aussi inoffensif qu'un licou ordinaire d'ecurie. De mervelleuses representations de cet exercise du ,,Roping'' tel qu'on le designe dans les plaines, sont donnees au Wild West de Buffalo Bill; les Mexicains et les cowboys rivalisent dans l'art de s'en servir.
Il signor Vincent Oreprezo, qui est su Wild West le matre du lasso, fait preuve de la plus grande adresse. La facilite avec laquelle les cowboys attrapent un cheval ou un jeune boeuf en liberte en enlncant d'abord l'une de leurs jambes ou les quatre a la fois, suvant que le spectateur le demande, de passe absolument tout ce qu'on peut imaginer. Un grand nombre de personnes, en Augleplus vif interet. A Cette epoque, les Indiens, les eclaircurs et les cowboys constituaient a eux seuls tout le spectacle. Mais depuis cette exhibition a ete augmentee et completee par des escadrons de cavalerie provenant de presque toutes les nations, tels que chasseurs a cheval, francais, lanciers anglais, rough riders de Roosevelt, cosaques, arabes, japonais, gauchos, mexicains, cubains, amazones de l'ouest, el aussi par de l'infanterie, de la cavalerie, de l'artillerie des Etats, Unis, qui, tous terre, ou l'usage du lasso est relativement inconnu, ue se rendent pas compte de la valeur d'un tel instrument dans la main du chasseur de la plaine. Beaucoup d'entre elles se font a la legere, l'idee que le lancement du lasso, tel qu'il leur est demontre dans les seances du Wild West, est simplement un tour d'adressee prepare pour une representation publique.
Il n'est pas possible de commettre une plus grande erreur; le lasso est la meilleure arme du chasseur de la plaine, arme plus utile meme que le fusil. Une belle demonstration de son emploi pratique fut donnee en mars 1903, chez M. Panmure Gordon a Londwater House (Rickmansworth) par deux cowboys de bendus; mais, ni l'acheteur, ni le vendeur ne pouvaient les attraper. Apres plusieurs essais infractuex, M. Panmure Gordon envoya demander au colonel Cody la permission que deux de ses cowboys vinssent en faire la capture. Quinze cerfs furent attrapes au lasso en trois heures.
COL. CODY A L'EXPOSITION DE 1889
Choses dont il faut se souvenir
L'exhibition du ,,Wild West'' dirigee par le colonel Cody lui-meme etail le clou de l'Exposition de 1889 a Paris. Tout le monde se souvient encore du grand succes qu'elle obtint, alors, non seulement aupres du public en general, mais egalement dans l'entourage officiel du president Carnot; mais aussi dans le monde savant, litteraire et artistique. Rosa Bonheur fit un merveilleux portrait a cheval, du colonel Cody, et les membres de la Societe savante d'Ethnologic presidee par le prince Roland Bonaparte, suivirent ses representations avee le |