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Brynn Ramos at Apr 16, 2020 12:43 AM

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THE ROUGH RIDERS 5

DANS L'ARENE, COL. CODY PRESENTANT SON CONGRES DE ROUGH RIDERS.

LA DANSE DES ESPRITS -- MUSIQUE.

Le dernier grand soulèvement des Indiens dans l'Amerique du Nord, qui eut lien entre 1890 et 1891, est connu dans l'hsitoire sous le nom de ,,La Guerre de la Danse des Esprits. ,,Cette guerre fut inspirée par la fureur religiouse, exprimée par la Danse sacrée, par le chants ruthmiques chantés en l'honneur de la cenue de Messie, duquel les Peaux-Rouges attendaient le rétablissement de leur suprématic sur leurs vieux territoires et la suppression complète de la race blanche.

Les Sioux, pui étaient les guerriers les plus fameux parmi les Indiens, firent une résistance des plus obstinées aux conquérants. La campagne conduite contre eux par le général Nelson A. Miles dans laquelle le colonel Cody prit une part proéminete comme brigadier général de Nebraska National Guard et Eclaireur en chef dans l'étatmajor du général commandant, se termina par les batailles saglantes de ,,Wounded Knee'' et la ,,Mission''. Elles eurent pour résultat la mort du fameux chef ,,Sitting Bull'' et la défaite absolue des Indiens.

Un cetain nombre des chefs qui prirent part à ce soulèvements furent gardés par le gouvernement des Etats-Unis, comme gage de la bonne conduite de leurs tribus: ce sont quelques-uns d'entre eux qui accompagnent maintenant Buffalo Bill dans sa tournée à travers la France.

La tradition d'un Messie indien est universelle parmi les Peaux-Rouges de l'Amerique du Nord. Les danses annuelles des Esprits célébrées en son honneur, ont amené de révoltes fréquentes parmi eux. Aprè le dernier mouvement des Sioux en 1890, le gouvernement des Etats-Unis décida de supprimer ces ,,Danses Saintes''.

Le coutume chez les Indiens pur exécuter ces danses, ou toute autre d'aillruts, consiste a porter des plumes, des bouquets, des armes, des feuillages, des herbes tressées et peintes, des queues de chevaux, des morceauc de fourrures, des colliers, des clochettes, des disques d'argent, etc., le tout en grand quantité.

Le chants spécialem,emt consacrés à la Danse des Esprits sont dépourvus de l'accompagnement du tambour, ainsi qu'il est d'usage de l'avoir pour toutes les autres. Tous ceux qui y prennent part chantent à l'unnison, dans le ton mineur, et leurs intonations bizarres ne manquent pas de mélodie.

Le chant suivant est exécuté par eux pendant la danse:

Les paroles en sioux sont: ,,Ina he kuye misunkala ceya amaniye-e. Ina he kuye. Ate he lo. Ate he lo."

Le député U. S. Marshall Bartlett les a traduites ainsi:

,,Venez ici ma mère, mon plus jeune frére, marche et pleure. Venez ici ma mère, ici est le pére, ici est le père".

Voici les notes d'un autre chant:

Les paroles son: ,,Ate he ye lo canupawan ci ci ca hu pi ca yani pi kta lo. Ate he ye lo. Ate he ye lo."

Ce qui veut dire: ,,Alors le père dit: apportez-lui la pipe insigne de la paix -- et qu'il vive -- voilà ce que le père dit -- voilà ce que le père ordonne."

L'ADIEU DE BUFFALO BILL.

Le colonel Cody Buffalo Bill annonce qu'il l'intention de se retirer de la vie publique pour se consacrer à de nonbreuses entreprices privées. Ce dernier a mené pendant coniquant années une vie active dans les prairires de Amérique, sur les champs de bataille et dans l'arène publique. Il estime qu'il a suffisamment mérité de la patrie, pour jouir enfin de sa fortune et porter glorieusement ses décorations. Sa tournée actuelle avec le programme tel qu'il est conçu, sera sa dernière exhibition en public, en Europe, car l'intention du colonel Cody est de rentrer dans son pays natal, de faire une derniére tournée dans les plus grandes cités de l'Amerique, après quoi il se retirera définitivement.

La retraite de la vie publique du colonel Cody, entrainera la disparition du dernier des grands éclaireurs et personne autre, entreprenant une exhibition du Wild West, ne pourrait le faire qu'a titre de reproduction, car le colonel Cody est le seul homme vivant qui puisse s'exhiber dans l'aréne en reconstituant sa vie comme explorateur et éclaireur, combattant des INdiens et chasseur de buffles.

LES MEXICAINS

Les vaqueros de Mexico ont en quelque sorte le même tempérament que les cowboys, car eux aussi sont bergers, éclaireus, chasseurs et manieurs habiles du lasso.

Les Ruralies mexicains occupent dans le gouvernement le meme emploi wue la police montée du Canada.

Aux représentations du Wild West de Buffalo Bill, on voit ces deux groupes d'habitants du grand nouveau monde, dont la civilisation se perd dans les lointains de l'antiquité, qui, dans leur ensemble caractérisent le côté gracieux et brillant de la vie du sud du Rio-Grande. Le Rough RIders, de Mexico, par son accoutrement pittorsque et soucent extravagant, trahit l'influence du climat.

Sauvage comme un faucon et impitoyable comme un conguar, le policeman de la frontiére (Ruralies) est le soldat irrégulier de la République mexicaine.

Avec sa selle damasqunée à haut pommeau, ses grandes éperons, son large chapeau en pain de sucre, sa veste de velours, étroitement ajustée, le tout orné de boutons, d'épinglettes et de broderies d'argent, le vaqueros a un air quelque peu théâtral; mais ce sont ces hommes qui composent la cavalerie que le gouvernement recrute soit pour faire la guerre ou maintenir la paix. Ceux qui font partie de la troupe du Wild West de Buffalo BIll ont eté recrutés dans le Rio-Grande, dans les plaines de la Madre SIerra et sur le vaste territorie s'étendant au sud de Mexico.

LES VRAIS ROUGH RODERS

C'est parmi les Indiens de l'Amérique du Nord que le colonel W. F. Cody: Buffalo Bill, grâce à ses relations personnelles et intimes avec les officiers de l'armée des Etats-Unis, et à sa haute influence sur les fonctionnaires du gouvernement à Washington, a pu grouper la splendide collection d'hommes que l'on voit a Buffalo Wild West; ces vrais Américains, ces crais Peaux-Rouges qui furent la terreur des pionniers qui poussèrent les frontières de la civilisation jusqu'à l'Ouest, vers le Pacific, sont indiscutablement les Rough Riders du monde.

Les differentes écoles des Rough Riders sont représentées dans le Wild West et les accoutrements des cavaliers varient selon leur origine. L'Indien en impose aux autres par sa façon de monter le cheval sauvage des plaines à poil, sans selle ni mors. Un licou fait de la crinière du cheval et son endurance personelle sont ses seuls aides.

Il monte indifféremment, s'abritant derrière l'encolure de son cheval, se penchant d'un côté ou de l'autre, ou bien encore marche ou court à côté de son cheval et, quand il ruse, il se dissimule derrière lui en le dirigeant par la queue.

La fortune des Indiens des prairies consistait autrefois dans le nombre de chevaux qu'ils possédaient, ce qui était leur monnaie courante; fortune qu'ils ravissaient souvent au véritable possesseur, soit par la force, soit pendant son sommeil.

COLONEL CODY ET LE PRÉSIDENT

La réception de la magistrature est toujours l'événement le plus solennel de la ,,Maison Blanche" (White House).

Cette réception rdy suivie d'une seconde qui n'est qu'un corollaire de la première. Tout d'abord, le ministre de la Justice et ses collègues de la haute magistrature sont reçus par le Président de la République, ensuite ils se rendent dans la Chambre Est ou ils tiennent audience.

COL. CODY DANS SES EXERCISES DE TIR A CHEVAL

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