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THE ROUGH RIDERS.

Le colonel W. F. Cody, Buffalo Bill, rendu si fameux par le Wild West etait parmi les hotes de cette celebre reception. Lorsqu'il s'approcha des hauts foncionnaires, le President lui souhaita une bienvenue plus cordiale que toutes celles qu'il avait adressees a ses autres hotes.

Il lui prit les deux mains, les lui serra vigoureusement tout en lui expriment la joie de voir une fois de plus "le plus fameux homme de l'Quest". -- (Post Washington, janvier, 15, 1902.)

PRODICIEUX EXERCICES MILITAIRES
Les Zouaves de Devlin au Wild West

Afin de montrer la degre de perfection auquel peuvent arriver les manoeuvres de l'infanterie, le colonel Cody a engage pour sa tournee d'adiux les zouaves de Devlin, une organisation militaire bien connue et juste ment celebre dans les Etats-Unis.

Pendant longtemps, les differentes compagnies de milice en Amerique ont lutte d'emulation a celle d'entre elles qui atteindrait la plus grande adresse dans le maniement de armes.

Des detachements choisis parmi ces compagnies ont ete specialement entraines a ces manoeuvres difficiles qu'ils executent aujourd'hui d'une maniere parfaite et qui font l'admiration de tous.

Ce spectacle des plus interessants est un heureux contraste aux nombreuses et brillantes attractions equestres qui constituent en grande partie le programme du Wild West, et donne l'impression la plus reelle de perfection que peuvent atteindre les mouvements de l'infanterie aussi bien que ceux de la cavalerie.

Le detachement des zouaves de Devlin est compose de jeunes gens tout a fait remarquables.

Sur un simple commandement de leurs capitaine, les hommes se forment en ligne, et rapides comme l'eclair, avec un ensemble inour, ils executent tous leurs nombreux et difficiles exercises, tels que ceux de la baionette, du chargement des armes, du tir, puis des mouvements successifs simulant la charge, le ralliement, l'attaque reiteree et rapide qui determine la deronte che l'ennemi et pour finir leurs stupefiants exercises, grimpent a l'assaut d'un mur de 5 metres de haut sur lequel ils restent perches en moins de temps qu'il ne faut pur le dire!

LES COWBOYS DANS LA VIE REELLE.

Citon sur le caractere occidental quelques mots de M. Theordore Roosewelt, Pecrivain distingue, le NewYorkais, l'explorateur, le ranchero, l'homme d'Etat conservateur et maintenant le President des Etats-Unis.

Les cowboys ont en meme temps plus d'homogeneite de race et plus de personalite que les colors qui les emploeint.

Une ville ou l'on s'occupe de l'elevage des bestiaus et ou affluent des hommes des pays environants, offre un coup d'oeil pittoresque. La sont assembles des etres qui travailent durement aux differentes industries speciales a la vie de frontiere, qui menent des existences solitairs, sauflorsqu'une occasion les attire au camp ou se trouvent reunis toutes sorte d'individus - oisifs - chasseurs, conducteurs de bestiaux, de diligence, les trappeurs et le cantiniers ; hommes de tout classes, venus de la plain et de la montagne.

Remarquable entre tous sont les cowboys; par groupes de deux ou trolis, on les voit descendre les rues sur leurs petits chevaux sauvages. Le corps flexible et souple tras droits ou se balancant legerement, ils sont assels regligemment sure leur selle; leurs etriers sont si longs que leurs genoux sont a peine courbes et leurs brides maintenues assez laches, permettent le eliquetis des gourmettes contre le mors.

Ills ne sont pas agressifs mais ils deiennent dangereuz ou batailleurs sous l'influence d'une excitation, ou bien pousses par le ressentiment d'une offense, soit reele, soit imaginaire, suscitee trop soucent par un coup de fue mortel, ou peur-etre encore par de mauvaises relations de voisinage entre colons. Hs sont calmes, plutot maitre d'euzparfaitement franes et simples; chez cux ils traitent l'etranger avec l'hospitalite la plus cordiale, font pour lui, tour ce qui peut lui etre agreable et dedaiguent de recoveroin nucune recompense.

Quoique prompts a ressentir une injure, ils ne sont pas grossiers vis-a-vis des etrangers, les traitent mome avecce qu on pourrait appeler une grace courtoisie. Quand on les connait, ils sont de bien melleurs camarades et compagnons qu'ou ne pourrait le supposer.

La plus grande partie des cowboys sont du Sud-Ouest., mais il y en a aussi beaucoup de l'Est et des Etats du Nord, qui, lorsqu'ils commencent a travailler jeunes, reusissent aussi bien que les Meridionaux. Les plus habiles parmi eux sont ceux qui, nes et eduques pour le travail le pratiquent depuis l'enfance.

Bien des jeunes genz entrprennent la vie du cowboy avec enthouisiasme et s'apercoivent, peu de temps apresqui'ls v sont entres, que leur maladresse est pire qu'ils nel'aurient snppose; mais le vari cowboy ne devient apte a tous les genres de travaux que par un dur apprentissage; celui-ci comporte une grande endurance a la mauvaise nourritare, aux intemperies de toutes sortes, a un labeur tras ardu, a des mois et des mois passes dans la plus tristemonotonie. La vie du cowboy demande un apprentissage et un caractere special.

Pour le Far West i faut des hommes eleves dans les fermes ou dans les ateliers, ceux-ci reussissent beaucoup mieux que das employes ou des diplomes.

Le cowboy en case de necessite est d'un secours inappreciable pour le gouvernement. Parmi les actes de banditisme relates dans les journaux de l'Est, tres peu sont commis pareux, anisi que le croit volontiers la movenne des gens qui prennent pour un cowboy, tout homme quie porte un chapeua a larges bords et un revolver. Ces attaques sont en general, l'oeuvre de criminels qui revetent le costume de cowboy pour faire leurs mauvais coups.

Dans les dernieres annees, ces dangereux individus ont ete extermines justement par les cowboys et grace a eux, la plus grande partie de notre territoire est maintenant civilsee.

LA CAVALERIE DES ETATS-UNIS

Des annees passees sur les frontieres pendant la guerre contre les Indiens ont devoloppe aux Etats-Unis un corps qu'aucune cavalerie legere du monde n'a pu surpasser. Cecorps s'est perfectionne en completant ses qualites de discipline et d'entrainement par celle si reputee chez les exlaireurs.

Son uniforme n'est ni voyant ni flatteur pour l'oeil, mais il est pratique et repond exactement aux besoins de celui quiz le porte.

LE CHEVAUX AMERICAINS.

Il' est avere que, lorsque Colomb decouvrit l"amerique. le cheval y etait inconnu. Les vrais chevaux americains ne sont pas ceux qui ont ete eleves et importes d'Eurpore et d'Arabie, mais bien ceux qui sont les produits des chevaux espagnols amenes pas Cortez a Mexiko, apres qu'ils se furent echappes et devinrent sauvages, il y a de cela quatre cents ans.

Ce chevaux connus sous le nom de "Bucking Bronces", qui appartienent aux cowboys et qui sont speciaux au Wild West, sont les descendants des chevaus echappes de Cortez.

THE ROUGH RIDERS.

Le colonel W. F. Cody, Buffalo Bill, rendu si fameux par le Wild West etait parmi les hotes de cette celebre reception. Lorsqu'il s'approcha des hauts foncionnaires, le President lui souhaita une bienvenue plus cordiale que toutes celles qu'il avait adressees a ses autres hotes.

Il lui prit les deux mains, les lui serra vigoureusement tout en lui expriment la joie de voir une fois de plus "le plus fameux homme de l'Quest". -- (Post Washington, janvier, 15, 1902.)

PRODICIEUX EXERCICES MILITAIRES
Les Zouaves de Devlin au Wild West

Afin de montrer la degre de perfection auquel peuvent arriver les manoeuvres de l'infanterie, le colonel Cody a engage pour sa tournee d'adiux les zouaves de Devlin, une organisation militaire bien connue et juste ment celebre dans les Etats-Unis.

Pendant longtemps, les differentes compagnies de milice en Amerique ont lutte d'emulation a celle d'entre elles qui atteindrait la plus grande adresse dans le maniement de armes.

Des detachements choisis parmi ces compagnies ont ete specialement entraines a ces manoeuvres difficiles qu'ils executent aujourd'hui d'une maniere parfaite et qui font l'admiration de tous.

Ce spectacle des plus interessants est un heureux contraste aux nombreuses et brillantes attractions equestres qui constituent en grande partie le programme du Wild West, et donne l'impression la plus reelle de perfection que peuvent atteindre les mouvements de l'infanterie aussi bien que ceux de la cavalerie.

Le detachement des zouaves de Devlin est compose de jeunes gens tout a fait remarquables.

Sur un simple commandement de leurs capitaine, les hommes se forment en ligne, et rapides comme l'eclair, avec un ensemble inour, ils executent tous leurs nombreux et difficiles exercises, tels que ceux de la baionette, du chargement des armes, du tir, puis des mouvements successifs simulant la charge, le ralliement, l'attaque reiteree et rapide qui determine la deronte che l'ennemi et pour finir leurs stupefiants exercises, grimpent a l'assaut d'un mur de 5 metres de haut sur lequel ils restent perches en moins de temps qu'il ne faut pur le dire!

LES COWBOYS DANS LA VIE REELLE.

Citon sur le caractere occidental quelques mots de M. Theordore Roosewelt, Pecrivain distingue, le NewYorkais, l'explorateur, le ranchero, l'homme d'Etat conservateur et maintenant le President des Etats-Unis.

Les cowboys ont en meme temps plus d'homogeneite de race et plus de personalite que les colors qui les emploeint.

Une ville ou l'on s'occupe de l'elevage des bestiaus et ou affluent des hommes des pays environants, offre un coup d'oeil pittoresque. La sont assembles des etres qui travailent durement aux differentes industries speciales a la vie de frontiere, qui menent des existences solitairs, sauflorsqu'une occasion les attire au camp ou se trouvent reunis toutes sorte d'individus - oisifs - chasseurs, conducteurs de bestiaux, de diligence, les trappeurs et le cantiniers ; hommes de tout classes, venus de la plain et de la montagne.

Remarquable entre tous sont les cowboys; par groupes de deux ou trolis, on les voit descendre les rues sur leurs petits chevaux sauvages. Le corps flexible et souple tras droits ou se balancant legerement, ils sont assels regligemment sure leur selle; leurs etriers sont si longs que leurs genoux sont a peine courbes et leurs brides maintenues assez laches, permettent le eliquetis des gourmettes contre le mors.