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parole donnée, le droits d'autrui, à agir avec loyauté et justice envers ses amis.

Il n'avait que neuf ans lorsqu'il devint courrier de Rusell Wardell and Major, propriétaires d'une très grande entreprise qui, à cette époque, employait vingt mille bœfs et six mille chevaux au transport de marchandises, sur les différentes routes de l'ouest des Etats-Unis.

Dès que les marchandises apportées par le vapeurs du Missouri étaient à quai, elles étaient immédiatement charvoyées à petites journées à gées sur des convoid et enleurs destinations.

Pendant qu'elles voyageaient ainsi leaurs connaissements étaient établis et donnés à unhomme qui, soit à mulet, rattrapait les convoise en cours de route, et remettait aux différents conducteurs leurs pièces respectives.

Tel fut l'employ que Buffalo Bill remplissait à cette époque.

Dans nul duote, l'éxperience qu'il acquit alors, fut l'origine de son adresse extraordinaire et la cause de la célébrité qui s'attacha à son nom comme estafette d'abord, quis comme éclaireur et, un peu plu tard, comme combattant des Indiens. Dompter les chevaux sauvages était alors une occupation accidentelle pur lui; il s'y distinguait commé dans tout ce qu;il entreprenait. Son habillete à lancer le lasso sur les bestiaux et les poneys était naturellement une qualité essentielle pour le jeune explorateur.

Son amour et son adresse extraordinaire pour le tir, soit au fusil, soit au revolver faisaient partie inhérente de son existence, dès qu'arriva pour lui l'àug de se servir de ces armes.

Après qu'il fut devenu éclaireur dans l'armée des Etats-Unis, sa vie fut encore plus remplie d'entreprises heroïque, d'aventures palpitantes, d'exploits chevaleresques, de dangers mortels, auxquels il échappait par miracle, que pendant les périodes pourtant si émonvantes de son passé déja si plein d'agitation.

En cherchant dans cette existence des sujets de représentations publiques on n'a que l'embarras du choix. Ce fut durant la premiére campagne d'hiver contre les Indiens, dirigée par le général Sherifan en 1868, que l'occasion se presenta pur W. F. Cody, de faire valoir les qualités remarpuables qu'il avait acquises, grâce à son long entrainement moral et physique dans la vie sauvage des plaines.

Le général Sheridan dit, dans son autobiagraphie, que sa premiére campagne indienne d'hiever fut rendue possible par les services de Buffalo Bill, ainsi que Cody était déjà

L' INTREPIDE CAVALERIE DU NOUVEAU JAPON.

surnommé, en rais on de sa grande habilité à tuer les buffles qui approvisionnaient de viande fraîche les hommes engagés pour la construction du ,,Kansas Pacific Railway".

En qualité d'éclaireur, il osait en toute circonstance traverser le pays Indien et son étonnante endurance le laissait toujours prêt à porter les dépêches, par les températures les plus rigoureuses, â travers un pays fourmillant d'ennemis rusés et impitoyables.

A sa première expedition, il parcourut à cheval une distance de tois cent cinquante milles en moins de sioxante heures. En recompense de cet exploit extraordinaire, le général Sheridan le nomma chef des Eclaireurs. Il se maintint à ce poste jusq'à la fin de la campagne du général Miles en 1890, s'absentant pour ses propres affaires en temps de paix, mais rejoignant toujours l'armée quand la guerre était imminente, ainsi qu'il le fit lorsque commenca la campagne Custer.

Il était la terreur des Indiencs dans la plaine comme dans la montagne et ceuxci le reconnaissaient pour leur égal. Jamais il ne se laissait surprendre ni decouvrir par l'ennemi, anquel il ne permettait pas d'échaper et parvenait à déjouer tous le pièges. Mieux qu'aucum Peau-Rouge. il endurait les excès de termpérature, la fatigue, la faim et la soif. Plusiers, des plus braves parmi ces sauvages ennemis, tombèrent sous ses coups, en combat d'homme; aussi dans les scènes de guerre ou de paix représentées de guerre au Wild West tous les suhets sontils tiré de exploits de la vie de Buffalo Bill.

Les tableux offerts au public dans son arène, sont une copie exacte de la vie, car les exécutants reproduisent ce qu'ils ont fait jadis, dans la routine de leur existence journalière, soit dans l'usage du lasso contre les bœfs, soit en capturant les poulains sauvages, en bivouaquant, en luttant contre les Indiens, etc., etc.

La difficulté de remplacer les explorateurs, le puonniers, les éclaireurs, les exterminnateurs des Indiens, qui figurent dans la troupe et font revivre devant le public les scènes qu'ils ont vècues, constitue pour une exhibition comme celle dont nous parlons, un des avantages sérieux, elle empêche toute concurrence; mais lorsque le recrutement de ces hommes sera d'ecenu impossible, ce qui naturellement arrivera bientôt, ce sera la fin du Wild West.

En attendant qu'on en soit là, ce spectacle contnuera toujours a être ce qu'il a été jusqu'à présent, c'est-à-dire le plas original, le plus intéressant, le plus impressionnant, le plus brillant et le plus digne de l'intérêt du public qui, dans tous les pays du monde n'a jamais cessé d'accourir en foule nombreuse pour l'applaudir.

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