1905-06 Buffalo Bills Wild West (French)

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ROUGH RIDERS OU LES CAVALIERS LES PLUS HARDIS DU MONDE.

VOL. IX XVIE EDITION. SAISON DE 1906. TIRAGE: 500.000

PORTRAIT A CHEVAL DU COL. W. F. CODY (BUFFALO BILL) (d'apres un dessin original de R. CATON WOODEVILLE.)

BUFFALO BILL'S WILD WEST A MONS 1 Jour seulement! JEUDI. SEPTEMBRE 13.

Deux representations a 2 heures et a 8 heures. Entree a 1 heure et 7 heures.

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THE ROUGH RIDERS Periodique illustre publie sous la Direction de BUFFALO BILL'S WILD WEST SAISON 1906. Tirage Garanti: 500.000 Imprime par J. WEINER, Lenaugasse 17, Vienne QUI, SUR DEMANDE, VOUS ENVERRA UN No SPECIMEN.

Avis du Colonel Cody AU PUBLIC.

Une fois pour toutes. Envers et contre tout ce que l'on pourra dire. Il est important que l'on soit bien persuade que partout ou mon "Wild West and Congress of Rough Riders of the World" est annonce en representations, -j'y suis toujours- Que non seulement je dirige personnellement mon entreprise d'une maniere generale, mais aussi dans tous les details qui s'y rattachent, qu'invariablement je figure a chaque representation (matinee ou soiree) en remplissant consciencieusement le role que je me suis attribue, ainsi qu'il est dit au programme.

W F Cody ("BUFFALO BILL.")

LES ADIEUX DU COLONEL CODY Derniere tournee en Europe de Buffalo Bill.

Apres une saison de deux mois a Paris l'annee derniere, pendant laquelle Buffalo Bill et son Congress de Rough Riders attiraitent de foules enormes au Champ-de-Mars exhibition s'est mise en route pur sa derniere tournee, sa tournee d'adieux dans l'Europe. Cette tournee qu a dure deux ans, est sur la pint de terminer en Belgique, apres quoi il [ne?] sera jamais plus donne de voir le colonel Cody Buffalo Bill autrement que dans sa vie privee. Ensuite il se retirera defiaitivement des affaires, pour gouter un repos vraiment bien gagne, tout, en s'occupant a faire prosperer ses vastes Etats du Far West.

L'exhibition du Wild West a fourni une merveilleuse carriere, marchant de success en success sous l'impulsive direction de ce leader du [mons'e?], le plus renomme des eclaireurs, unaniment appele "le [?] des grands eclaireurs".

Depuis son premier sejour a Paris, en 1889, les tournees de cette colossale entreprise ont parcouru tout le continent americain du nord au sud; de l'est a l'ouest.

Elles se sont exhibees dans presque toutes les capitales d'Europe apres avoir frete pour s'y rendre, 16 grands navires transatlantiques. Elles [ont?] fait plus de 660,000 kilometres, trainant a leur suite 500 chevaux et 800 personnes!

L'exhibition du Wild West s'a installe a Paris, au Champ-de-Mars, apres avoir fait pendant deux ans en 1905 une grande tournee en Angleterre.

Pendant sa saison Anglaise de 1904 qui a commence en avril, elle a donne des representations dans plus de 132 villes, entre autres a Aberystwith et Dolgelly dans le pays de Galles; Penzance et Camborne en Cornwall; Huntley et Elgin en Ecosse. Aux deux representations qui se donnaient chaque jour, le nombre des habitants de la vifle meme ou avait lieu la representation; cela semble une absurdite a premiere vue, mais sexplique facilement quand on pense aux foules enormes qui venaient des environs.

Aussi, peut-on dire que la presence de Buffalo Bill Wild West Exhibition est une bonne fortune pour les villes ou elle donne ses representations, car, avant, pendant et apres son passage, les hotels, les restaurants, les chemins de fer, les magasins regorgent de monde et font de merveilleuses affaires.

Dans certaines villes, les commercants eux-memes etaient tellement occupies quils ne pouvaient trouver le temps de se rendre au spectacle.

Les trains du High Land Co en Ecosse ont transporte en deux jours plus de 12,000 personnes parmi lesquelles 500 environ venaient des iles de Shetland et Orkney et avaient fait 400 kilometres pour voir le colonel Cody, presque autant etainnt venues di l'ile de Skye et des autres villes de l'ouest.

Le President de la Compagnie du chemin de fer Cambrian du pavs de Gailes, dans son compete rendu d'assemblee generale, fit remarquer que si le dernier trimestre donnait des resultats plus eleves que les annees precedentes, on le devait au passage de Buffalo Bill Wild West.

En six jours, a Newcastle, les recettes des trains ont depasse de 15,000 francs, toutes les recettes percues dans le meme espace de temps, a n'importe quelle epoque. A Sunderland, l'exedent des recettes pour les tramways a depasse 7,000 francs en 2 jours.

Ces quelques chiffres pris au hasard prouvent combien le colonel Cody et le Wild West sont utiles au developpement du commerce et la fortune d'un pays etant surtout due a ses rapides et nombreux echanges, a la circulation facile de largent pour la multiplication des affaires. Par consequent, l'homme ou l'entreprise qui contribue a cette activite commerciale, rend vraiment service et sera partout le bienvenu.

Apres avoir quitte Paris le Wild West a traverse La France donnant des representations dans toutes les villes princepales avec un succes enorme. Et ce succes s'est maintenn cette annee dans Italie, Autriche, Hongrois et Allemagne.

Peu de pages d'histoire contiennent autant de records plus fascinants que celles ou sont racontees les aventures romanesques et realistes qui ont marque les progres de la civilisation realises par les blancs l'ouest americain.

Les hardis poinniers ont eu a penetrer au travers d'interminables forets vierges, et ont rendu habitables et fertiles les terres incultes des vastes prairies. Ce fut a cette epoque de luttes heroiques pour les progres de la civilisation que Buffalo Bill se distingua comme un des plus chauds leaders. Ne sur la frontiere ou il fut eleve, il recherchait detotes especes d'aventures, aussi fit-il de rapidesprogres dans l'art de faire la guerre aux Indiens;

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parole donnée, le droits d'autrui, à agir avec loyauté et justice envers ses amis.

Il n'avait que neuf ans lorsqu'il devint courrier de Rusell Wardell and Major, propriétaires d'une très grande entreprise qui, à cette époque, employait vingt mille bœfs et six mille chevaux au transport de marchandises, sur les différentes routes de l'ouest des Etats-Unis.

Dès que les marchandises apportées par le vapeurs du Missouri étaient à quai, elles étaient immédiatement charvoyées à petites journées à gées sur des convoid et enleurs destinations.

Pendant qu'elles voyageaient ainsi leaurs connaissements étaient établis et donnés à unhomme qui, soit à mulet, rattrapait les convoise en cours de route, et remettait aux différents conducteurs leurs pièces respectives.

Tel fut l'employ que Buffalo Bill remplissait à cette époque.

Dans nul duote, l'éxperience qu'il acquit alors, fut l'origine de son adresse extraordinaire et la cause de la célébrité qui s'attacha à son nom comme estafette d'abord, quis comme éclaireur et, un peu plu tard, comme combattant des Indiens. Dompter les chevaux sauvages était alors une occupation accidentelle pur lui; il s'y distinguait commé dans tout ce qu;il entreprenait. Son habillete à lancer le lasso sur les bestiaux et les poneys était naturellement une qualité essentielle pour le jeune explorateur.

Son amour et son adresse extraordinaire pour le tir, soit au fusil, soit au revolver faisaient partie inhérente de son existence, dès qu'arriva pour lui l'àug de se servir de ces armes.

Après qu'il fut devenu éclaireur dans l'armée des Etats-Unis, sa vie fut encore plus remplie d'entreprises heroïque, d'aventures palpitantes, d'exploits chevaleresques, de dangers mortels, auxquels il échappait par miracle, que pendant les périodes pourtant si émonvantes de son passé déja si plein d'agitation.

En cherchant dans cette existence des sujets de représentations publiques on n'a que l'embarras du choix. Ce fut durant la premiére campagne d'hiver contre les Indiens, dirigée par le général Sherifan en 1868, que l'occasion se presenta pur W. F. Cody, de faire valoir les qualités remarpuables qu'il avait acquises, grâce à son long entrainement moral et physique dans la vie sauvage des plaines.

Le général Sheridan dit, dans son autobiagraphie, que sa premiére campagne indienne d'hiever fut rendue possible par les services de Buffalo Bill, ainsi que Cody était déjà

L' INTREPIDE CAVALERIE DU NOUVEAU JAPON.

surnommé, en rais on de sa grande habilité à tuer les buffles qui approvisionnaient de viande fraîche les hommes engagés pour la construction du ,,Kansas Pacific Railway".

En qualité d'éclaireur, il osait en toute circonstance traverser le pays Indien et son étonnante endurance le laissait toujours prêt à porter les dépêches, par les températures les plus rigoureuses, â travers un pays fourmillant d'ennemis rusés et impitoyables.

A sa première expedition, il parcourut à cheval une distance de tois cent cinquante milles en moins de sioxante heures. En recompense de cet exploit extraordinaire, le général Sheridan le nomma chef des Eclaireurs. Il se maintint à ce poste jusq'à la fin de la campagne du général Miles en 1890, s'absentant pour ses propres affaires en temps de paix, mais rejoignant toujours l'armée quand la guerre était imminente, ainsi qu'il le fit lorsque commenca la campagne Custer.

Il était la terreur des Indiencs dans la plaine comme dans la montagne et ceuxci le reconnaissaient pour leur égal. Jamais il ne se laissait surprendre ni decouvrir par l'ennemi, anquel il ne permettait pas d'échaper et parvenait à déjouer tous le pièges. Mieux qu'aucum Peau-Rouge. il endurait les excès de termpérature, la fatigue, la faim et la soif. Plusiers, des plus braves parmi ces sauvages ennemis, tombèrent sous ses coups, en combat d'homme; aussi dans les scènes de guerre ou de paix représentées de guerre au Wild West tous les suhets sontils tiré de exploits de la vie de Buffalo Bill.

Les tableux offerts au public dans son arène, sont une copie exacte de la vie, car les exécutants reproduisent ce qu'ils ont fait jadis, dans la routine de leur existence journalière, soit dans l'usage du lasso contre les bœfs, soit en capturant les poulains sauvages, en bivouaquant, en luttant contre les Indiens, etc., etc.

La difficulté de remplacer les explorateurs, le puonniers, les éclaireurs, les exterminnateurs des Indiens, qui figurent dans la troupe et font revivre devant le public les scènes qu'ils ont vècues, constitue pour une exhibition comme celle dont nous parlons, un des avantages sérieux, elle empêche toute concurrence; mais lorsque le recrutement de ces hommes sera d'ecenu impossible, ce qui naturellement arrivera bientôt, ce sera la fin du Wild West.

En attendant qu'on en soit là, ce spectacle contnuera toujours a être ce qu'il a été jusqu'à présent, c'est-à-dire le plas original, le plus intéressant, le plus impressionnant, le plus brillant et le plus digne de l'intérêt du public qui, dans tous les pays du monde n'a jamais cessé d'accourir en foule nombreuse pour l'applaudir.

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4 THE ROUGH RIDERS -------------------- L'ARENE EN PLEIN AIR

La vue reprsentee ci-contre, photographique donne bien une idee des merveilleuses dispositions prises pour les representation du Wild West pendant toutes les tournees de Buffalo Bill, afin de donner le spectacle dans une arene a ciel decouvert tout en protegeant les spectateurs contre le soleil et en les abritant de la pluie.

L'exhibition du Wild West est, entre toutes les exhibitions de ce genre, celle qui exige le plus le cadre du plein air afin de lui conserver tout son caractere et son originalite. Elle perd la moitie de sa couleur locale lorsqu'elle est donnee en un lieu clos, quelque grand qu'il soit.

Les dispositions adoptees et qui consistent a eriger des siege pour le spectateurs, sur trois cotes d'un carre, en les abritant par un lourd pavillon de toile a voile, impregnee de procedes chimiiques qui la rendent impermeable, permet aux spectateurs de jouir de tons les conforts, san que la representation ne perde riend du charme qu'elle emprunte au plein air.

La science medicale moderne a demontre que la lumiere et l'air sont necessaires a la sante. Les Indiens, les cowboys et autres membres de la troupe du Wild West sont exceptionnellement favorises sous ce rapport, car leur vie se passe entierement au grand air.

Les visiteurs de cette exhibition profitent de cette hygivene. Ils ne sont pas confines dans un batiment mal ventile, etouffant, source de multiples maladies; bien au contraire, ils respirent un air pur en assistant au spectacle. La grande tribune avee son toit impermeable peut abriter vingt mille personnes confotablement assises. Les executants, qui ne sont pas proteges contre les intemperies, executent eluts exercices militaires meme par le mauvais tamps, ce qui donne au spectacle un surcroit de realisme, et demontre du meme couptants sont exposes pedant leurs campagnes.

Le mauvais temps n'empeche jamis les representations d'avoir lieu deux fois par jour. ---- UNE PRAIRE EN FEU

Despuis le temps ou la nature crea les vastes plaines de l'Amerique occidentale, jusqu'a leur complete colonisation, les herbes sauvages avalent pousse de telle sorte qu'elles atteignaient a la hauteur d'un cavalier et qu'on ne pouvait les defricher qu'avec le secours des boeufs et de la charrue; de plus, elles etaient si entrelacces, sie coupantes, qu'elles necessitaient un accountrment special tour a fait indispensable pour eviter la mise en lambeaux des vetements et les accidents de toutes sortes.

Si pendant la saison des chaleurs le feu prenait, soit par accident, soit par malveillance, dans cette vegetation dessechee, elle devenait une mer de flammes dont la violence depassait toute comprehension. Le spectacle de ces prairies incedices etait le plus beau et le plus sublime dont on pouvait etre temoin, surtout pendant la nuit; mais il inspirait une terreur paralysante et indesriptible, en meme temps qu'une angoisse depassant en intensite tout ce qui fut jamais eprouve par l'homme ou l'animal.

Demandez a celui qui a vu ces effroyables incendies; a celui qui a entendu le grondement du feu soufflant sur la vegetation des prairies de l'Ouest; a celui qui a fui sur son cheval sauvage a travers cet ocean d'herbes, comme s'il etait poursuivi par une tempete furieuse; demandez au Peau-Rouge, l'enfant de cette nature sauvage ce qu'il lui, ce n'est pas le Grand-Esrit qui passe sur la plaine dans cet orage de feu, apres avoir melange tous les elements de mort; demandez-lui s'il a jamais recontre un autre ennemi ne se sonicant ni de ses cris terrifiants, ni de son are nerveux; demandez aux vieux maitres de la plaine qui defiaient, en s'en vantan, le connerre et leclair, si poutant ils ne redoutaient pas cet adversaire qui parcourait leur domaine dn depassant l'antilope la plus rapide, l'oiseau volant dans l'espace et dont l'atteninte rousissait meme l'aile de l'aigle; un adversaire trop prompt pour qu'ils puissent le saisir, trop puissant pour leurs roces, et a l'approche duquel leurs coeurs se serraient, leur courage faiblissait; demandez encore au Peau-Rouge quel est ce fleau? Chut! cous repondra-t-il, aves le regard fixe et angoisse mais avec une ame trop fiere pour avouer sa terreur: C'est de Feau-dela! La colere du Grand-Esprit..." Une course avec la mort!" C-est la ce que l'homme blane appelait und feu de prairie. ----- L'ARTILLERIE AUX ETATS-UNIS

Tres interessante est la manoeuvre d'artillerie faite au Wild West de Buffalo Bill, avec l'ancien canon qui se charge par la gueule.

L'habilete avec laquelle ces pieces de campagne sont conduites et entrainees par des chevaux vigoureaux constitue un spectacle des plus fascinants et des plus emotionnants.

Les canos sont d'abord amenes dans l'arene; la, on commence par les separer de leurs affuts, puis on les raccroche, on deharnoche et harnache les chevaux, tout cale avec la rapidite de l'eclair, puis on conduit a toute vitesse les batteries attelees autour de l'arene, comme si elles etaient a la poursuit d'un ennemi en deroute.

Pour donner une preuve de l'adresse des conducteurs, ainsi que du controle absolu qu'ils exercent sur leur batterie et sur leurs chevaux qu'ils menent ventre a terre, ils passent a travers des barrieres volantes, sparees seulement par qulques centimetres, et si etroit que soit le passage laisse entre elles jaimais ils ne les accrochent ni les renversent. ---- LECON D'HISTOIRE VECUE

Consideree comme un recit illustre de la vie de frontiere dans les plaines americaines d'autrefois, l'exhibition du Wild West de Buffalo Bill merite, par plusieurs points, d'etre conservee dans la memoire. Si on la prend comme une reconstiution des differentes epreuves subies par les heros des frontieres americaines, elle se recommande aux admirateurs de l'histoire de cette nation.

Cette exhibition, pour ceux qui ont suivi la marche de la civilisation depuis les Alleghanys jusqu'au Pacific, est comme un resume abrege d'evenements arrives pendant les longs et sanglants combats entre les blancs et les Peaux Rouges, combats qui, pour les premiers consistaient a acquerir du territoire et pour les derniers a le defendre.

Les lectureers de Bas-de-Cuir de Cooper voient ainsi materialises les tableaux decrits par l'auteur. Les admirateurs de Daniel Boone le pionnier, de Kit Carson l'estafette, comprennent, grace a cette exhibition, comment leur courage, leur decision, leur coup d'oeil penetrant, leur persevarance inebranlable leur ont valu les noms qui les font idolatrer par tous ceux qu'interesse la lutfe entre les conquerants et les indigenes, defendant pied a pied chaque parcelle de terre, d'un bout a l'autre du pays.

Ceux qui ont seulement entendu parler des Indiens et pour lesquels ils n'existent qu'a l'etat de mythe, sont enthousiasmes a la vue de la troupe que Cody possede et se rejouissent de leurs exploits equestres.

L'attaque par les Indiens de l'historique Deadwood Stage Coach (diligence) repoussee par les eclaireurs et les cowboys; le tableau de la vie dans la prairie du Far West, avec l'attaque par les Indiens de la hutte du colon; les emigrants traversant les plaines, accompagnes par le quadrille equestre; la lutte a cheval avec les Inidens; les poulains faisant le saut de mouton; les concours au lasso; les farces des cowboys; le chatiment inflige aux voleurs de chevaux; les courses rapides a dos de poneys, sont des pages de l'histoire de l'Ouest et de la vie des prairies, familieres a la generation precedente etique la generation posterieure ne connaltra jamais.

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DANS L'ARENE, COL. CODY PRESENTANT SON CONGRES DE ROUGH RIDERS.

LA DANSE DES ESPRITS -- MUSIQUE.

Le dernier grand soulèvement des Indiens dans l'Amerique du Nord, qui eut lien entre 1890 et 1891, est connu dans l'hsitoire sous le nom de ,,La Guerre de la Danse des Esprits. ,,Cette guerre fut inspirée par la fureur religiouse, exprimée par la Danse sacrée, par le chants ruthmiques chantés en l'honneur de la cenue de Messie, duquel les Peaux-Rouges attendaient le rétablissement de leur suprématic sur leurs vieux territoires et la suppression complète de la race blanche.

Les Sioux, pui étaient les guerriers les plus fameux parmi les Indiens, firent une résistance des plus obstinées aux conquérants. La campagne conduite contre eux par le général Nelson A. Miles dans laquelle le colonel Cody prit une part proéminete comme brigadier général de Nebraska National Guard et Eclaireur en chef dans l'étatmajor du général commandant, se termina par les batailles saglantes de ,,Wounded Knee'' et la ,,Mission''. Elles eurent pour résultat la mort du fameux chef ,,Sitting Bull'' et la défaite absolue des Indiens.

Un cetain nombre des chefs qui prirent part à ce soulèvements furent gardés par le gouvernement des Etats-Unis, comme gage de la bonne conduite de leurs tribus: ce sont quelques-uns d'entre eux qui accompagnent maintenant Buffalo Bill dans sa tournée à travers la France.

La tradition d'un Messie indien est universelle parmi les Peaux-Rouges de l'Amerique du Nord. Les danses annuelles des Esprits célébrées en son honneur, ont amené de révoltes fréquentes parmi eux. Aprè le dernier mouvement des Sioux en 1890, le gouvernement des Etats-Unis décida de supprimer ces ,,Danses Saintes''.

Le coutume chez les Indiens pur exécuter ces danses, ou toute autre d'aillruts, consiste a porter des plumes, des bouquets, des armes, des feuillages, des herbes tressées et peintes, des queues de chevaux, des morceauc de fourrures, des colliers, des clochettes, des disques d'argent, etc., le tout en grand quantité.

Le chants spécialem,emt consacrés à la Danse des Esprits sont dépourvus de l'accompagnement du tambour, ainsi qu'il est d'usage de l'avoir pour toutes les autres. Tous ceux qui y prennent part chantent à l'unnison, dans le ton mineur, et leurs intonations bizarres ne manquent pas de mélodie.

Le chant suivant est exécuté par eux pendant la danse:

Les paroles en sioux sont: ,,Ina he kuye misunkala ceya amaniye-e. Ina he kuye. Ate he lo. Ate he lo."

Le député U. S. Marshall Bartlett les a traduites ainsi:

,,Venez ici ma mère, mon plus jeune frére, marche et pleure. Venez ici ma mère, ici est le pére, ici est le père".

Voici les notes d'un autre chant:

Les paroles son: ,,Ate he ye lo canupawan ci ci ca hu pi ca yani pi kta lo. Ate he ye lo. Ate he ye lo."

Ce qui veut dire: ,,Alors le père dit: apportez-lui la pipe insigne de la paix -- et qu'il vive -- voilà ce que le père dit -- voilà ce que le père ordonne."

L'ADIEU DE BUFFALO BILL.

Le colonel Cody Buffalo Bill annonce qu'il l'intention de se retirer de la vie publique pour se consacrer à de nonbreuses entreprices privées. Ce dernier a mené pendant coniquant années une vie active dans les prairires de Amérique, sur les champs de bataille et dans l'arène publique. Il estime qu'il a suffisamment mérité de la patrie, pour jouir enfin de sa fortune et porter glorieusement ses décorations. Sa tournée actuelle avec le programme tel qu'il est conçu, sera sa dernière exhibition en public, en Europe, car l'intention du colonel Cody est de rentrer dans son pays natal, de faire une derniére tournée dans les plus grandes cités de l'Amerique, après quoi il se retirera définitivement.

La retraite de la vie publique du colonel Cody, entrainera la disparition du dernier des grands éclaireurs et personne autre, entreprenant une exhibition du Wild West, ne pourrait le faire qu'a titre de reproduction, car le colonel Cody est le seul homme vivant qui puisse s'exhiber dans l'aréne en reconstituant sa vie comme explorateur et éclaireur, combattant des INdiens et chasseur de buffles.

LES MEXICAINS

Les vaqueros de Mexico ont en quelque sorte le même tempérament que les cowboys, car eux aussi sont bergers, éclaireus, chasseurs et manieurs habiles du lasso.

Les Ruralies mexicains occupent dans le gouvernement le meme emploi wue la police montée du Canada.

Aux représentations du Wild West de Buffalo Bill, on voit ces deux groupes d'habitants du grand nouveau monde, dont la civilisation se perd dans les lointains de l'antiquité, qui, dans leur ensemble caractérisent le côté gracieux et brillant de la vie du sud du Rio-Grande. Le Rough RIders, de Mexico, par son accoutrement pittorsque et soucent extravagant, trahit l'influence du climat.

Sauvage comme un faucon et impitoyable comme un conguar, le policeman de la frontiére (Ruralies) est le soldat irrégulier de la République mexicaine.

Avec sa selle damasqunée à haut pommeau, ses grandes éperons, son large chapeau en pain de sucre, sa veste de velours, étroitement ajustée, le tout orné de boutons, d'épinglettes et de broderies d'argent, le vaqueros a un air quelque peu théâtral; mais ce sont ces hommes qui composent la cavalerie que le gouvernement recrute soit pour faire la guerre ou maintenir la paix. Ceux qui font partie de la troupe du Wild West de Buffalo BIll ont eté recrutés dans le Rio-Grande, dans les plaines de la Madre SIerra et sur le vaste territorie s'étendant au sud de Mexico.

LES VRAIS ROUGH RODERS

C'est parmi les Indiens de l'Amérique du Nord que le colonel W. F. Cody: Buffalo Bill, grâce à ses relations personnelles et intimes avec les officiers de l'armée des Etats-Unis, et à sa haute influence sur les fonctionnaires du gouvernement à Washington, a pu grouper la splendide collection d'hommes que l'on voit a Buffalo Wild West; ces vrais Américains, ces crais Peaux-Rouges qui furent la terreur des pionniers qui poussèrent les frontières de la civilisation jusqu'à l'Ouest, vers le Pacific, sont indiscutablement les Rough Riders du monde.

Les differentes écoles des Rough Riders sont représentées dans le Wild West et les accoutrements des cavaliers varient selon leur origine. L'Indien en impose aux autres par sa façon de monter le cheval sauvage des plaines à poil, sans selle ni mors. Un licou fait de la crinière du cheval et son endurance personelle sont ses seuls aides.

Il monte indifféremment, s'abritant derrière l'encolure de son cheval, se penchant d'un côté ou de l'autre, ou bien encore marche ou court à côté de son cheval et, quand il ruse, il se dissimule derrière lui en le dirigeant par la queue.

La fortune des Indiens des prairies consistait autrefois dans le nombre de chevaux qu'ils possédaient, ce qui était leur monnaie courante; fortune qu'ils ravissaient souvent au véritable possesseur, soit par la force, soit pendant son sommeil.

COLONEL CODY ET LE PRÉSIDENT

La réception de la magistrature est toujours l'événement le plus solennel de la ,,Maison Blanche" (White House).

Cette réception rdy suivie d'une seconde qui n'est qu'un corollaire de la première. Tout d'abord, le ministre de la Justice et ses collègues de la haute magistrature sont reçus par le Président de la République, ensuite ils se rendent dans la Chambre Est ou ils tiennent audience.

COL. CODY DANS SES EXERCISES DE TIR A CHEVAL

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